mardi 27 mars 2012

Arrogance, amateurisme, autoritarisme… Ces hommes qui ont fait couler Wade

Tous les ingrédients étaient réunis pour la chute du Président Abdoulaye Wade. Ce n’est pas un secret de polichinelle de dire que Wade a été englouti par ses proches ou alors son entourage que le peuple n’arrive pas à «digérer».

Arrogance, autoritarisme, amateurisme dans leur prise de décision, entre autres attitudes malsaines, ont rythmé leur quotidien, sans se soucier du pouvoir du peuple qui, un jour, pouvait faire basculer les choses…Voici quelques uns de ces hommes responsables de la chute libérale.

Serigne Mbacké Ndiaye, porte-parole du Président
La parole à un arrogant amateur
En un laps de temps, Serigne Mbacké Ndiaye s’est vu doté d’une place prépondérante auprès du Pape du Sopi à qui, il avait pourtant creusé une tombe, pour précipiter son départ, dans le cadre de son mouvement IDEWA (Initiative pour le départ de Wade).

L’ex-socialiste, devenu libéral peu convaincu, s’est surtout distingué par ses sorties souvent très mal appréciées des Sénégalais, souventes fois, outrés par l’arrogance dans les propos. Dans certains cas, il s’immisçait dans les affaires de la République, se prononçant sur des sujets qui devraient être clarifiés par le gouvernement, à travers le ministère de la communication qui porte sa parole.

C’est le cas de l’affaire Idrissa Seck, dans le cadre du M23, qu’il avait accusé d’avoir recruté d’anciens militaires, pour installer le chaos, lors de la campagne du premier tour. Si une telle information s’était avérée, c’est le ministre de l’intérieur ou alors de la justice qui devait intervenir. On peut également, citer, pour les décrier, ses nombreuses conférences de presse organisées au Palais, pour parler de la campagne du candidat Wade qui, pourtant, avait un porte-parole, en la personne de Me Amadou Sall.


Doudou Wade, le président du Groupe libéral
L’impopularité et l’arrogance d’un parlementaire
Doudou Wade est le député le plus puissant de l’Assemblée Nationale. Au cœur voire à la base de plusieurs initiatives pour faire passer ou changer un texte, le Président du groupe parlementaire libéral démocratique a été le porteur de toutes les initiatives lancées par le Palais, en l’occurrence, Abdoulaye Wade, pour faire passer ses projets, parmi lesquels, la Cour de Justice, dans la cabale contre Idrissa Seck, un tournant important, pour Doudou Wade, ensuite, la destitution de Macky Sall, alors Président de l’Assemblée Nationale dont le mandat a été ramené à un an, à travers la loi Sada Ndiaye. Auparavant, il y a eu la loi Ezzan qui avait été, diversement, appréciée par des membres de son groupe dont le professeur Iba Der Thiam qui ne l’avait pas votée et, enfin, le ticket présidentiel, dernier acte du parlementaire, signe d’une fin de règne.


Sada Ndiaye, ministre de la fonction publique
«Un innocent et amateur dans la jungle»
S’il y a un homme qui a perdu et qui risque gros dans sa carrière politique, c’est bien Sada Ndiaye. Alors député à l’Assemblée Nationale, c’est lui qui a été à la base de la démission du désormais président élu de la République, Macky Sall, suite à la promulgation de la loi qui portera son nom. Pour rappel, c’était sans surprise que l'Assemblée nationale, réunie, en octobre 2008, en session extraordinaire, avait examiné, en procédure d'urgence, la proposition de loi «Sada Ndiaye ». Cette loi qui est passée comme lettre à la poste, a été promulguée, le mardi 21 octobre, par le président de la République précipitant la procédure d’urgence de sa destitution. Macky n’a pas attendu que la résolution de destitution, signée par 38 députés, soit déposée sur la table du Président de l’Assemblée nationale, pour démissionner.

Me Babou, député, président de commission
Un député mauvais défenseur de la loi
Me Babou qui avait fini de convaincre que Moustapha Niasse était l’homme qu’il fallait au Sénégal, avait subitement changé de discours, pour se retrouver aux côtés de Wade, en devenant, d’abord, ministre dans le gouvernement puis député et président de commission. Juriste, il a souvent fait montre d’un engagement arrogant dans ses propos, défendant des fois l’indéfendable. Il s’illustrera, le 23 juin, dans le cadre du ticket présidentiel qu’il a, lui-même, introduit à l’Assemblée, pour le défendre, alors que le peuple attendait dehors, pour dire non à cette loi.
Me Amadou Sall, ministre conseiller
Une parole qui a dérangé
Le porte-parole du candidat Abdoulaye Wade s’est aussi distingué, auprès de Wade, défendant toujours l’indéfendable. Fréquent dans les plateaux-télé, Me Amadou Sall a tout dit sur l’opposition et certains groupes opposés au régime de Wade. Au finish, il s’était fait plus d’ennemis, au sein même de son propre parti, mais surtout, auprès du peuple, tellement, l’homme est autoritaire.
Karim Wade ministre de l’Energie
L’autoritarisme d’un fils gâté par le père
Karim est, sans doute, l’homme le plus rejeté de la population. L’homme dérange au sein même du parti de son père, le Pds. Plusieurs caciques du Pds ont quitté le navire, à cause de lui. C’est le cas d’Idrissa Seck, Macky Sall, Aminata Tall, Cheikh Tidiane Gadio, Moustapha Diakhaté, pour ne citer que ceux-là. Il a été tellement gâté, du fait du gigantisme des fonctions qui lui ont été confiées par son père, que beaucoup étaient convaincus que Wade roulait pour lui. Du coup, point de vote pour les Fal2012.


Farba Senghor
L’arrogance d’un impuni
S’il y a quelqu’un qui a dérangé durant ce magistère de Wade, c’est bien Farba Senghor. Le chargé de propagande a fait trop de mal. Et, jamais, n’a été inquiété, protégé par sa proximité avec le Président Abdoulaye Wade et son épouse. Parmi ces maux qui ont, certainement, souillé les actions de Wade, il y a les casses des journaux L’As et 24heures Chronos, pour ne citer que ceux-là. Très arrogant dans sa défense des intérêts de Wade et de sa famille, il est du lot des proches qui ont participé à la chute de Wade et du Pds.


Me Ousmane Ngom
L’autoritarisme d’un flic dans un régime aux abois
Me Ousmane Ngom, c’est l’impopulaire ministre de l’Intérieur dont les prises de décisions ont souvent dérangé. Des actes malaimés par les populations. Chef des flics dont les exactions, durant la campagne électorale, ont beaucoup contribué à la défaite de Wade, avec notamment, les morts d’hommes et la profanation des lieux de cultes, comme à la zawiya Seydi El Hadji Malick Sy ou encore à la cathédrale de Dakar, ses sorties impopulaires, notamment, sur l’affaire Barthélémy Diaz, sont autant de méconduites qui n’ont pas milité en faveur du régime libéral.


Cheikh Tidiane Sy ministre de la Justice
L’arrogance d’un «juge injuste»
S’il ya un point négatif qui a été dénoncé partout au Sénégal et ailleurs, c’est bien la justice au Sénégal. C’est une justice à deux vitesses. L’impunité pour tous les proches du régime et la Dic pour tous ceux qui sont contre. S’y ajoute le bras de fer tendu entre Cheikh Tidiane Sy et les magistrats du Sénégal. Bras de fer qui avait poussé le ministre de la justice à sortir du gouvernement, avant un rapide retour. Sa plus grosse bourde aura été l’accusation de coup d’Etat qu’il avait portée contre des jeunes de l’opposition, sans preuve, jusqu’ici d’ailleurs.

Kalidou Diallo ministre de l’Education
L’amateurisme d’un syndicaliste au «pouvoir»
Ce syndicaliste, nommé à ce poste stratégique de l’enseignement, a été plus présent dans les paroles que sur des actes concrets. Au lieu d’analyser froidement les revendications des enseignants et trouver des solutions, en appelant au dialogue, Kalidou Diallo s’est souvent perdu à défendre les réalisations de Wade, dans le domaine de l’Education. Aucun acte concret n’a été posé dans le différend entre l’Etat du Sénégal et les enseignants, à la veille d’une élection qu’il n’a jamais imaginé risquée, pour le pouvoir. Entêtement ou amateurisme ?

En tout cas, cela a beaucoup pesé sur la balance car, le Csa est allé même jusqu’à demander à ses camarades de voter Macky Sall.
Comment des partisans de Idy, de Niasse, Tanor,… peuvent-ils voter Wade, sachant que ce sont ces personnes qui continueront à conseiller Wade, dans ses prises de décisions pour le fonctionnement de la République ? La liste est encore longue, des hommes qui ont fait couler Wade, du fait de leur arrogance, leur amateurisme et souvent, leur autoritarisme…

jeudi 23 février 2012

La fortune des candidats Qui est le plus riche ?

A 72 heures seulement de la tenue du scrutin présidentiel, votre quotidien préféré s’est penché sur la fortune de ceux qui veulent succéder Wade à la magistrature suprême. De Moustapha Niasse à Diouma Diakhaté, en passant par Mor Dieng, Cheikh Bamba Diéye et Oumar Khassoumou Dia, la fortune est relative. Même si tous comptent apporter une rupture par rapport à ce qui se passe, présentement.


Ousmane Tanor Dieng : L’argent de l’héritier socialiste
Un des dignes fils de l’héritage des pères fondateurs comme Léopold Sédar Senghor et de leurs successeurs comme Abdou Diouf, il a recueilli la fortune du parti qu’il dirige aujourd’hui. C’est pourquoi, ses proches comptent faire de lui le quatrième Président du Sénégal. Car, étant riche, il ne va pas dilapider l’argent du pays, comme c’est le cas, avec le régime actuel.

Macky Sall : Riche comme un businessman
Au moment où des observateurs le pensent «fauché », les proches de Wade et quelques milieux bien informés craignent la « puissance financière » supposée de l'ancien premier ministre.
Cette inquiétude viendrait de leur impossibilité de «contrer » la future force de frappe de leur «ennemi juré ». Celui qui n’occupait qu’un « Chambre-salon » à Derklé est, aujourd’hui, à la tête d’une fortune colossale.
-Un appartement d’un Milliard à Houston
-une radio à 200 Millions
-Une maison d’une valeur de 500 Millions dans un quartier huppé de Dakar
-Un impressionnant parc automobile (4X4, voitures de luxe…).

Djibril Ngom : Il pesait 20 millions par mois

Avec un salaire de 20 millions de F Cfa par mois, du temps où il était DG des ICS, de 2000- 2005, Djibril Ngom tient à préciser que les 65 millions F Cfa de caution pour la Présidentielle du 26 février proviennent de sa fortune personnelle.


Amsatou Sow Sidibé : La richesse morale et intellectuelle
Titulaire d’une Maîtrise à l’Université de Dakar – Faculté des Sciences Juridiques et Economiques (1977). Certifiée de Droit et Economie des pays d’Afrique à l’Université Paris I Sorbonne (1978).
Titulaire d’un Doctorat d’Etat à l’Université Paris II Panthéon. (1987). Diplômée de l’Académie de Droit International de la Hayes en 1988. Ancienne vice-doyenne de la Faculté des Sciences
Juridiques et politiques (2001). Professeur Agrégée Titulaire de Chaire de Droit Privé à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (2003). Directrice de l’Institut des Droits de l’Homme et de la Paix.
Première femme sénégalaise agrégée en droit; Première vice-présidente de la Fédération des Juristes Africaines; Première femme Présidente du Jury d’agrégation (Cames).

Diouma Dieng Diakhaté : Une richesse née du stylisme
Diouma Dieng Diakhaté, la styliste qui s’exerce dans la haute couture, veut diriger le Sénégal à vie, si les électeurs lui font confiance. Sa richesse, c’est son métier qui lui a permis de faire le tour du monde et s’asseoir dans les salons super huppés des Président africains. « Quand j’ai commencé à travailler, en 1969, je gagnais environ 40 000 FCFA, par mois. Avec ce salaire, je devais participer aux dépenses de la maison et aider toute la famille », confie-t-elle. Accusée d’être financée par Wade, Diouma Dieng Diakhaté nie tout contact avec ce dernier et déclare : «Je suis autodidacte. J’ai travaillé à l’Ambassade de la République Démocratique du Congo (ancien Zaïre), puis j’ai été hôtesse de l’air brièvement à Air Afrique. Ensuite, secrétaire de direction, pendant 13 ans, à l’ASECNA (Agence pour la Sécurité et la Navigation Aérienne). Pendant ce temps, je m’exerçais à la couture, le soir, en rentrant du bureau et le weekend. C’était épuisant. Avec mes économies, j’ai acheté une deuxième machine à coudre en occasion. Mes revenus de la couture devenaient plus élevés que ce que je gagnais à l’ASECNA. J’ai alors demandé une mise en disponibilité d’un an mais, je n’y suis jamais retournée».

Idrissa Seck : L’impossible cas d’un riche homme polémique
Même s’il n’est pas allé en campagne, l’ancien premier ministre, Idrissa Seck, avait bien préparé, à grand frais, la présidentielle de 2012, en s’offrant 24 voitures 4X4 chez Ford, pour une somme de près de 500 millions de francs CFA. Mais d’où provient cette fortune ? Nous écrivions qu’un certain Abdoulaye Djigo, inconnu de nos services mais, probablement, ami avec le maire de Thiès, explique l’origine de cette fortune. Selon lui, bien avant la mémorable journée du 19 mars 2000, Idrissa Seck était déjà propriétaire de huit (8) entreprises, légalement, constituées et juridiquement, fonctionnelles. Toutes ces entreprises, créées, comme indiqué par les dates, bien avant l’alternance, ont généré des chiffres d’affaires conséquents. Il convient, également, de souligner qu’Idrissa Seck était l’heureux attributaire de l’appel d’offre de l’USAID, relative à un programme riz, sous le régime socialiste. Un marché de plusieurs milliards de francs CFA. Idrissa Seck posséderait des biens immobiliers à Paris, avec versement d'une indemnité d'immobilisation de 136 500 euros. Sans oublier les fonds politiques, comme il l’a lui-même révélé, pour expliquer son différend avec Wade

Moustapha Niasse : Il roule sur l’Or
Parmi les candidats, il est, sans doute, le plus riche. C’est cette richesse, selon certains observateurs et certains responsables du Ps, qui a fait qu’il s’est emparé de Bennoo Siggil Sénégaal. Ce natif de la petite bourgade de Keur Madiabel, le 4 novembre 1939, est super riche. Pendant sa longue traversée du désert (de 1984 à 1993), il s'investit dans des activités privées, notamment, en ouvrant un cabinet d'expertise et de consultation (Cabinet-Conseil international S.A.) dont le siège est à Fann Résidence, quartier où il habite, lui-même, à Dakar. Ses domaines d'activité sont aujourd'hui très élargis : pétrole brut, assurances, consultation financière et commerciale, activités maritimes, transport aérien, entre autres. Quant on lui parle de sa fortune, ce talibé (disciple) Niassène qui avait renoncé à sa voiture officielle de ministre de la République, répond, modestement, que Dieu lui a seulement donné de quoi vivre. Il faut tout de même souligner que ses onze années passées à la tête de la diplomatie sénégalaise lui ont donné l'occasion de nouer des relations avec des personnalités de pays aussi différents que le Nigeria, la Maroc, le Gabon, les monarchies du Golfe.

Cheikh Bamba Dièye : Riche de son père
Nul ne peut dire que Cheikh Bamba Dièye est riche. Nul ne peut estimer la fortune du maire de Saint-Louis. Tout ce que l’on sait, c’est qu’il est député Maire. Il a tout de même son métier. Cet architecte-paysagiste, ingénieur des Travaux publics, depuis l’âge de 27 ans, a fait ses études au Sénégal et à l’étranger. De retour au pays, il a travaillé dans l’Aménagement du territoire, sous l’ombre de son père, Abdoulaye Dièye. C’est ce dernier qui l’initie en politique, après avoir créé en 1992, un mouvement de la société civile dénommé ‘’Front sauver sa dek’’ (FSD). Dièye-père voulait, sous la bannière du FSD, participer aux élections locales de 1996, afin de prendre les destinées de la commune de Saint-Louis. Ce qui ne se réalisa pas. Il crée, ainsi, le Front pour le socialisme et la démocratie/Benno jubel (FSD/BJ), un parti dont le porte-parole n’est autre que son fils, Cheikh Bamba Dièye. Sa richesse, c’est donc son père qui lui a légué les rênes du parti. De 1996 à 2002, date du décès accidentel de son père, il occupera ces fonctions, avant de devenir secrétaire général, à la faveur du congrès du parti tenu le 9 juin 2002. Entretemps, Cheikh Bamba avait été élu conseiller régional, en 1996, à la faveur des élections locales auxquelles prenait part, pour la première fois, le FSD/Bj.

Omar Khassimou Dia, L’inconnu
A l’image de Cheikh Bamba Dièye, il est difficile de parler de la fortune d’Omar Hassimou Dia. On sait que cet ingénieur a travaillé très tôt. Candidat ambitieux, il a, pour cela, démissionné de son poste de directeur technique de l’Agence des aéroports du Sénégal.

Cheikh Tidiane Gadio : L’émigré fortuné
Inconnu des sénégalais avant 2000 et son entrée dans le gouvernement du nouveau président Abdoulaye Wade, c’est de ce gouvernement, avec les différents postes qu’il a occupés, notamment, celui de Ministre des Affaires étrangères qu’il a tiré sa fortune. Pas parce qu’il a détourné de l’argent mais, en s’offrant un vaste réseau d’affaire, sur le plan international. Ce docteur en Communication de l’Université de l'État de l'Ohio a, ainsi, exploité ses relations qui font de lui une richesse importante.

Ibrahima Fall : Une richesse licite
L’ancien Sous-secrétaire général chargé des Droits de l’homme, Directeur du Centre pour les Droits de l’homme à Genève (1992 à 1997) et ancien Ministre des Affaires étrangères du Sénégal (1984 à 1990) rejoint la liste des candidatures déclarées. Ses passages dans ne nombreuses stations stratégiques l’ont, certainement, nanti d’une fortune honnête et licite.
Mor Dieng : Les «fonds» de la BAD et du FED
Expert comptable de métier, au delà de son passage à la SONATEL, Mor Dieng a aussi travaillé à la Banque africaine de développement (BAD), ou encore au Fonds européen de développement (FED). En 1991, il fait partie de ceux qui participeront au redressement des comptes financiers de l’entreprise en 1991 de la Sonatel.

Me Doudou Ndoye : Le riche notable lébou
D'origine lébou, Doudou Ndoye est né à Dakar. Il peut être considéré comme un notable à Dakar. Défenseur des sans «forces», Me Ndoye a tiré sa richesse, à la barre en défendant la loi. L’argent n’est pas son dada, sinon il serait resté chez les libéraux, s’offrant un poste mielleux, comme tant d’autres. Membre fondateur du Pds, il avait rejoint le Parti socialiste avec lequel, il devint ministre de la justice, sous la présidence d'Abdou Diouf, du 8 avril 1983 au 2 janvier 1986.

mercredi 8 juillet 2009

Non diplômés et super riches !!!

On ne présente plus Bill Gates, le co-fondateur de Microsoft. Ce que l'on sait moins, c'est que Bill est aussi le plus célèbre « non diplômé » de la prestigieuse université américaine de Harvard. Certes, il a commencé ses études en 1973 et y a rencontré son associé Paul Allen. Mais il a préféré fonder, en 1975, la « petite entreprise » qui deviendra Microsoft Corporation. En 2007, Harvard lui a décerné le diplôme à titre honorifique. Une sorte de validation de ses acquis professionnels...




Onzième fortune mondiale selon Forbes, le hong-kongais Li Ka-Shing n'est parti de rien. Fils d'immigrants venant de Chine continentale, il commence, au début des années 50, à vendre des fleurs en plastique dans les rues de Hong Kong. Il avait alors 12 ans... Agé de 79 ans, il règne aujourd'hui sur un d'un empire multicartes (électricité, télécoms, immobilier, services portuaires...) évalué à 26 milliards de dollars. Il préside les holdings Cheung Kong et Hutchison Whampoa.




La vie n'a pas toujours été tendre avec Roman Abramovitch : orphelin de père et mère à l'âge de 4 ans, il est élevé par des oncles. Admis à l'Institut du gaz et du pétrole de Moscou, il abandonne ses études et se lance dans les affaires. Ce qui lui permettra de mettre la main, dans les années 90, sur la pétrolière Sibneft, qu'il revendra avec profit au géant Gazprom. Même s'il passe le plus clair de son temps à Londres, siège de sa société faîtière Millhouse Capital, il est l'un des hommes les plus riches de Russie.



Tout oppose les ennemis jurés Bernard Arnault et François Pinault : si le premier est Polytechnicien, le second, fils de paysan breton, quitte l'école à l'âge de 16 ans. Il s'implique dans la scierie de ses beaux-parents, qu'il finit par racheter et dont il fait un groupe de matériaux de construction. Il s'illustre ensuite en spéculant, notamment sur le sucre, avant de faire partie des « raiders » boursiers des années 80. Et il créé le groupe Pinault-Printemps-Redoute (PPR), dont il possède toujours 40% des parts. Presque autant que Bernard Arnault dans LVMH...



Fils d'un chauffeur de taxi de Boston, l'américain Sheldon Adelson débute à douze ans comme vendeur de journaux à la criée. Pas le temps de faire des études... Il enchaîne des boulots, de moins en moins petits : il est le créateur du COMDEX, un grand salon informatique dans les années 80. Puis il se tourne vers les hôtels-casinos, aux Etats-Unis et en Asie notamment. Son groupe Las Vegas Sands est l'un des premiers « casinotiers » au monde.



A 18 ans, le belge Albert Frère passe directement du lycée à la petite entreprise familiale, Frère-Bourgeois. Il est un peu l'homme à tout faire de cette société qui commercialise des produits métallurgiques, et notamment... des clous. Frère deviendra un magnat de la sidérurgique wallonne dans les années 60, avant de tout revendre et de se lancer dans la finance. Ses sociétés holdings : Compagnie nationale à portefeuille et Groupe Bruxelles-Lambert.



Fils d'un employé des chemins de fer de Castille, l'espagnol Amancio Ortega cultive discrétion et modestie. Et pourtant, il a du gagner sa vie dès 14 ans. Avec son épouse Rosalia, il monte une entreprise textile dans les années 60, avant d'ouvrir en 1975 son premier magasin de prêt-à-porter « chic et pas cher » : Zara. Présent dans une trentaine de pays, son groupe Inditex compte aujourd'hui plus de 3.000 magasins et vaut 17 milliards d'euros en Bourse de Madrid.



C'est à 17 ans que le suédois Ingvar Kamprad a monté une petite entreprise, IKEA. Il s'agit au départ d'un petit commerce familial où l'on trouvait toute sortes de petits objets : stylos, briquets, petite maroquinerie... Dans les années 50, il se lance sur le créneau du meuble bon marché à monter soi-même. IKEA compte aujourd'hui plus de 200 magasins, et près de 100.000 employés. Mais l'homme d'affaires suédois reste extrêmement discret sur sa fortune. On parle d'une trentaine de milliards d'euros...



Né en 1967, Xavier Niel ne terminera jamais son année de « prépa » (math' sup'), voie royale vers les diplômes d'ingénieurs. Il préfère lancer, dès ses 20 ans, une société de télématique qui surfe sur la vague du Minitel. Puis il passera à Internet en lançant le fournisseur d'accès WorldNet, puis le célèbre Free et sa maison-mère Iliad, dont Xavier Niel contrôle toujours les deux tiers du capital.



Héritier de l'empire créé par son grand-père Paul Ricard, Patrick était fâché avec l'école, qu'il a abandonné en classe de troisième. Pressenti pour diriger le groupe, son frère Daniel a finalement été écarté au profil de Patrick Ricard. P-DG depuis 1972 d'un groupe familial qu'il a transformé en multinationale, il organise sa succession. A partir de novembre, il renoncera à la direction générale. Une « semi-retraite » bien méritée !



Fils de Francis, patriarche et fondateur du groupe, Martin Bouygues est l'actuel P-DG du groupe qui porte son nom. Et il s'est arrêté au bac ! Son père l'a d'ailleurs embauché, en 1974, comme simple conducteur de travaux. Ce qui n'a pas empêché Martin de voir loin : au côté de l'activité traditionnelle de BTP, il a lancé Bouygues dans les médias (TF1), la téléphonie mobile (Bouygues Telecoms) et récemment l'énergie, avec 30% du capital d'Alstom.



Aujourd'hui à la tête du groupe de produits de beauté Yves Rocher qu'a fondé son grand-père, Bris Rocher n'est pourtant jamais allé jusqu'au bac. Agé de 30 ans, il a quitté les bancs de l'école en classe de première. Suite au décès accidentel de son père et très entouré par sa famille, il assure la vice-présidence de ce groupe réalisant plus de 2 milliards d'euros de chiffre d'affaires.



Son considérés comme les dix plus riches de la France !

Bernard Arnault soit 19 milliards d’euros ense LVMH.
Liliane Béthencourt soit 15 milliards d’euros ense L’oreal
François Pinault soit 10 milliards d’euros ense PPR
Serge Dassault et sa famille soit 7,3 milliards d’euros ense Chanel
Jean claude Decaux et sa famille soit 3,6 milliards d’euros ense JC Decaux
Martin & Olivier Bouygues soit 3,6 milliards d’euros ense Groupe Bouygues
Robert Louis Dreyfus et sa famille soit 2,5 milliards d’euros ense Groupe Louis Dreyfus
Pierre Bellon et sa famille soit 2 millards d’euros ense Sodexho
Didier Primat 1,7 millards d’euros ense Schlumberger

Le couple qui a accueilli Serigne Touba à Dakar en 1895

Ibra Bineta Gueye M'bengue et son épouse Anna Diakher Faye ont accueilli, au Penc de Thieudeme, à Dakar, Serigne Touba en partance e...