mardi 6 mars 2007

Comment vous libérer du trac.

1°- Selon le mode Coué:
Tous les matins, au réveil, et tous les soirs, aussitôt au lit, fermez les yeux, et sans chercher à fixer votre attention sur ce que vous dites, prononcez avec les lèvres, assez haut pour entendre vos propres paroles et en comptant sur une ficelle munie de vingt nœuds, les phrases suivantes: «Tous les jours à tous points de vue je vais de mieux en mieux ;j'ai confiance en moi; je suis sûr de moi; je suis toujours calme, quelles que soient les circonstances; je parle facilement en public, etc...»
Faites cette autosuggestion d'une façon aussi simple, aussi machinale que possible, par conséquent sans le moindre effort. En un mot, les formules doivent être répétées sur le ton employé pour réciter des litanies. De cette façon, l'on arrive à les faire pénétrer mécaniquement dans l'inconscient, et quand elles y ont pénétré elles agissent.
De plus chaque fois que, dans le courant de la journée, vous ressentirez une légère défaillance, affirmez-vous que vous n'y contribuerez pas consciemment et que vous allez le faire disparaître, puis, si possible, isolez-vous et étendez-vous, fermez les yeux et répétez les formules de suggestions appropriées: «Je suis calme», par exemple, si vous vous sentez agité et nerveux: «Ça se passe, ça se passe», si vous rougissez (au lieu de penser, comme vous aviez l'habitude de le faire, «je rougis, je me sens rougir»); «J'ai confiance en moi», si vous êtes pris d'un accès de timidité ou que vous vous sentez perdre pied, etc...


2°- Suggestion par la vue:
Ecrivez en grosses lettres des formules comme celles que vous lisez en lettres grasses à la fin de ce livre.
Vous mettez une de ces pancartes au pied de votre lit et vous fixez longuement le point noir chaque soir avant de vous endormir:
3° Suggestion graphique:
Vous écrivez vos autosuggestions une vingtaine de fois, en prenant soin de bien former vos lettres. Et vous prononcez vos formules à haute voix en même temps que vous les fixez sur le papier. Cette suggestion, ainsi pratiquée, a l'avantage d'entrer dans le subconscient par trois chemins différents: l’œil, l'oreille et le muscle.
Nous avons très souvent reconnu, par exemple, l'efficacité d'une intervention amicale et souriante au moment où un événement nous bouleverse. Si un ami, d'un caractère posé et bienveillant, vient nous voir à ce moment-là et prononce quelques paroles sages, nous sentons aussitôt notre tourment décroître, notre inquiétude se calmer, notre trouble s'évanouir.
Nous serons donc à nous-mêmes cet ami raisonnable et bienveillant. Répétons-nous : Soyons raisonnable. Ce commentaire peut s'appliquer à certaines formules des pages en lettres grasses. Pour les autres, il faut se reporter à la méthode cartésienne. Elle consiste, d'après le philosophe, en ces longues chaînes de raisons, toutes simples et faciles, dont les mathématiciens ont coutume de se servir pour parvenir à leurs plus difficiles démonstrations.
• Le premier des préceptes de Descartes est de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie qu'on ne l'ait reconnue évidemment être telle, c'est-à-dire d'éviter soigneuse-ment la précipitation et la prévention.
• Le second est de diviser chacune des difficultés que l'on examine en autant de parcelles qu'il se peut et qu'il est requis pour les mieux résoudre.
• Le troisième est de conduire par ordre ses pensées, en commençant par les objets les plus simples et les plus aisés à connaître, pour monter peu à peu comme par degrés jusqu'à la connaissance des plus composés.
• Un autre moyen de n'être pas rebuté par un travail qui vous paraît difficile est de l'imaginer comme à moitié réalisé déjà et ne présentant pas d'obstacles. D'ailleurs, on connaît la sage parole d'un moraliste: Les difficultés ne sont pas faites pour nous abattre, mais pour être abattues.
Le timide vaincra donc en se remémorant sans cesse tous ces préceptes que nous avons condensés en des phrases brèves et frappantes. Ces phrases, qui sont autant de suggestions, devront être placées sur les tables de travail ou épinglées au mur. Il sera facile au timide, lorsqu'il se prépare à sortir ou à entreprendre une corvée qui l'épouvante, ou à faire des démarches qui, d'avance, le paralysent, de se répéter à haute voix ces phrases stimulantes.
Pour l'artiste qui doit paraître en scène, pour le conférencier qui doit affronter un nombreux public, pour l'avocat, pour tous ceux qui ont à prendre la parole, nous donnons des formules qui ont fourni les meilleurs résultats à ceux qui les ont employées.
Certains objecteront qu'il faut avoir la volonté de se graver ces formules dans l'esprit, mais il sera facile de leur répondre que cette volonté qu'ils exercent en apprenant leurs rôles, en rédigeant leurs conférences ou leurs plaidoiries, il leur ai aisé de la mettre encore au service de leur réussite complète. D'ailleurs la volonté, nous l'avons dit, est moins ici en jeu que l'imagination et c'est pourquoi vous remarquerez, lecteurs, que dans nos formules le je veux accompagne toujours le je peux, mais en général il vaut mieux répéter: je suis fort que je peux et je veux être fort. Il vaut mieux dire en cas d'insomnies: « je dors » que « je veux dormir ».


Le trac sexuel



Le trac sexuel est au point de vue médical n des plus importants, car il est souvent cause d'impuissance. Je vois fréquemment des malades qui se plaignent d'impuissance. Il n'y en a pas deux sur dix chez lesquels on puisse déceler une cause organique: presque toujours il s'agit d'un émotif qui, par l'effet d'une mauvaise disposition physique ou mo¬rale, n'a pu se montrer à la hauteur des circonstances. Cet échec l'a vivement frappé, et tout aussitôt l'idée d'impuissance l'obsède, le hante; par la suite, chaque fois que les mêmes circonstances se reproduisent, il se pose le point d'interrogation: «Comment vais-je me comporter aujourd'hui ?» ou «Pourvu que…».
Il est inquiet, angoissé, il ne peut s'empêcher de penser à l'échec possible. Plus il veut chasser l'idée, plus elle revient. La suggestion s'est implantée en lui et le torture.
Ceci me remet en mémoire une petite histoire qui me fut contée récemment.
Un juif polonais avait envoyé son fils à la capitale faire de longues et coûteuses études de physique et de chimie. Lorsque les études furent terminées, le Juif appela son fils et lui dit: «Tu m'as coûté très cher, mais tu dois savoir beaucoup de choses. Il faut que tu me fabriques de l'or... - Fabriquer de l'or ? dit le fils estomaqué... - Oui, continue le père, il faut absolument que tu le fasses. Tu as dû apprendre cela à l'Université ?.... - Bien, répartit le fils; alors, prends ce mortier et ce pilon, pulvérise, broie ces cristaux, pendant trois heures. Si pendant ces trois heures tu n'as pas pensé une seule fois aux crocodiles, tu trouveras de l'or dans le fond de ton mortier...». Au bout d'une demi-heure, le Juif abandonnait son travail en disant : «C'est curieux, moi qui, en temps ordinaire, ne pense jamais aux crocodiles, je ne pense qu'à eux...».
Le même phénomène se produit chez l'émotif qui a subi un échec sexuel. Il essaie, au moyen de sa volonté, d'écarter l'image obsédante; l'imagination est maîtresse. Le «je voudrais, mais je ne peux pas» de Coué, reste vrai.
Et ceci nous démontre que si l'on veut guérir un impuissant psychique, on devra rééduquer non sa volonté, qui ne peut rien, mais son imagination, qui peut tout. On accumulera dans cette imagination des idées de confiance qui finiront bien par neutraliser les mauvais souvenirs.
Le docteur Cololian, dans une étude sur le trac, cite un cas de trac sexuel qu'il qualifie de rare, mais qu'avec une expérience déjà vieille en la matière, je qualifierai plutôt de fréquent. Il s'agissait d'un jeune ménage. Les premiers jours, le mari, timide et émotif, n'a pu rendre les hommages merveilleux que la jeune épouse était en droit d'exiger. Deux ans se sont écoulés. Le mari se sentait petit garçon auprès de sa femme. Sa timidité, son trac persistaient.
Un jour, cependant, il eut l'occasion avec une partenaire de passage de constater qu'il n'était pas si petit garçon que ça. Il a divorcé et s'est marié avec sa partenaire d'occasion; il fut heureux et eut des enfants.
Le trac sexuel dépend souvent de peu de chose. Le traitement moral tiendra ici la première place ; dans certains cas, la psychanalyse sera utile pour retrouver l'origine inconsciente de la timidité ou du trac. Dans tous les cas, la suggestion est indispensable.


mardi 27 février 2007

Comment minimisez la timidité et le trac.

http://club-positif.com/psp/produits/item/116a57189

Connaissez-vous le trac ?
C'est d'abord l'angoisse, que tout le monde connaît et qui se localise tantôt à la gorge, tantôt dans la région du cœur, tantôt au creux de l'estomac; elle est souvent accompagnée d'une sensation d'étouffement et de constriction thoracique.
La sensation de palpitations est fréquente. Les troubles circulatoires sont ressentis comme une bouffée de chaleur au visage. On note parfois un malaise physique indéfinissable.
Le plus appréciable des symptômes moteurs est le tremblement, qui affecte de préférence les bras, les mains, les mollets, la langue, et peut, dans certains cas, devenir généralisé.
Il existe aussi un certain degré de faiblesse et de raideur musculaire: chez le pianiste intimidé les doigts peuvent se raidir au point de rendre l'exécution impossible. Chez le violoniste, les doigts se crispent, se déplacent, et le son monte.
La raideur musculaire qui se produit au moment de l'émotion donne lieu au phénomène suivant, signalé par Hartenberg: si dans une rue déserte, on est sur le point de croiser un passant qui vient en sens inverse sur le même trottoir, et si on le regarde fixement, il n'est pas rare qu'au moment du croisement l'inconnu laisse traîner une ou plusieurs fois son talon sur le sol: c'est un timide troublé par le regard fixe et chez qui une ébauche d'émotions a provoqué une raideur subite des jambes.
L'émotion peut provoquer de l'incoordination musculaire; les mouvements perdent leur harmonie; le timide n'a plus le contrôle de ses gestes; il devient gauche et maladroit; ses pieds se prennent dans le tapis, il se heurte aux meubles, fait rouler son chapeau par terre, en voulant le relever casse un bibelot. Au buffet il renverse sa tasse de thé ou sa coupe de champagne sur la robe de sa voisine, il ne sait plus ni marcher ni s'asseoir, ni que faire de ses pieds, de ses mains, de toute sa personne.
Les troubles de l'élocution sont fréquents; ils relèvent d'une quadruple cause:
- psychique (confusion mentale)
- laryngée (spasme des cordes vocales)
- respiratoire (dyspnée) - linguale et labiale.

Le timide présente, au moment de l'accès, des troubles de l'idéation, en même temps que ses cordes vocales se crispent, et dans certains cas refusent tout service, occasionnant un véritable mutisme.
La respiration devient plus rapide, le chanteur a du mal à tenir sa note, à filer les sons, il se sent essoufflé, la voix s'affaiblit et souvent détonne.
L'orateur trébuche dans ses périodes, la langue, les lèvres, les joues participent aux troubles musculaires; la langue a perdu sa souplesse, les lèvres tremblent, d'où hésitation, bredouillement, bégaiement.

Le couple qui a accueilli Serigne Touba à Dakar en 1895

Ibra Bineta Gueye M'bengue et son épouse Anna Diakher Faye ont accueilli, au Penc de Thieudeme, à Dakar, Serigne Touba en partance e...